Foire Aux Questions
Ici je tente de répondre à vos questions les plus fréquentes.
Naturopathe, quel remboursement ?
Quel remboursement pour un naturopathe ?
Les séances chez une naturopathe ne sont pas remboursées par la sécurité sociale (ni par la CMU ou CCS).
Néanmoins de plus en plus de mutuelles prennent en charge une partie du prix des rendez-vous en naturopathie.
Je vous invite à vous renseigner auprès de votre mutuelle pour en connaître les modalités.
Je fournis une facture de mes rendez-vous lorsque vous en avez besoin.
Naturopathie, sécurité sociale, CMU et CCS
La sécurité sociale, fondée en 1945, a pour but de « garantir à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. »
Elle répond à trois missions :
- garantir l’accès universel aux droits et permettre l’accès aux soins
- accompagner chacun dans la préservation de sa santé
- améliorer l’efficacité du système
En 2000 la création de la CMU voit le jour (couverture maladie universelle)
« La CMU permet à toute personne française ou étrangère résidant en France depuis plus de 3 mois de manière stable et régulière d’accéder aux soins (à condition de n’être pas déjà couverte par un régime de Sécurité sociale). »
Elle permet aux personnes ayant peu ou pas de revenus de profiter de la couverture sociale de la sécurité sociale.
En 2021 elle devient la CCS (complémentaire santé solidaire).
Je précise que je n’en connais pas les modalités d’accès et vous laisse prendre les renseignements sur le site du service public.
(source https://assurance-maladie.ameli.fr/qui-sommes-nous)
Bien qu’à mon sens la naturopathie réponde au deuxième point des missions que se donne la sécurité sociale : « accompagner chacun dans la préservation de sa santé », puisqu’elle est une médecine de prévention et surtout de santé durable, elle n’est pas prise en charge.
Peut-être que cela changera. Peut-être pas. Tout est entre les mains de l’état français.
La naturopathie, pratique non conventionnée
Ce qui est sûr, c’est que la sécurité sociale ne pourra pas évoluer dans le sens du remboursement tant que la pratique de la naturopathie ne sera pas reconnue par l’état français.
Actuellement (novembre 2022), la naturopathie est une profession non réglementée, non reconnue par le ministère de la santé français.
Ce n’est pas le cas partout dans le monde. En effet la naturopathie est reconnue en Allemagne, Suisse, Israël, Pays-Bas, Portugal, Australie, Autriche, Belgique, Danemark, Afrique du Sud, Chine, Grande-Bretagne, Irlande, Norvège, Russie, Suède etc.
J’espère qu’elle le sera bientôt en France, ce qui évitera que n’importe qui mette une plaque de naturopathe, sans en avoir suivi aucune formation. Petite aparté personnelle, cela a été mon cas lorsque je me suis installée dans mon premier cabinet. Une femme habitant juste en face à posé sa plaque le lendemain. C’est en discutant au préalable avec elle que je me suis aperçu qu’elle s’était formée seule. Cela ne m’a pas semblé très sérieux… Pour ma part je me suis formée à C.E.N.A.-école Masson (centre d’enseignement de naturopathie appliquée), auprès de Robert Masson, un des pères de la naturopathie en France. Ce métier et les attentes de nos consultants sont bien trop sérieux pour s’improviser naturopathe !
Mais revenons à notre sujet !
La naturopathie reconnue par l’OMS
La naturopathie est néanmoins reconnue par l’OMS (organisation mondiale de la santé) :
L’OMS a reconnu la naturopathie comme étant une profession libérale dans le domaine de la santé et reconnu son rôle en tant que pratique non médicale globale en matière de santé et fortement ancrée dans la tradition européenne.
(source : extrait 0036/2016 Déclaration écrite, au titre de l’article 136 du règlement du Parlement européen, sur la naturopathie)
La naturopathie est catégorisée comme médecine non conventionnelle par le parlement européen depuis 1997. L’OMS la considère comme la troisième médecine traditionnelle, après la médecine traditionnelle chinoise et la médecine traditionnelle ayurvédique (Inde).
Naturopathe, quel remboursement ? Les mutuelles prennent le relais
Comme dit plus haut, de plus en plus de mutuelles, complémentaires santé, remboursent une partie des rendez-vous chez une naturopathe. Cette pratique rentrent dans leur catégorie « médecines douces ».
Certaines mutuelles ont un forfait à l’année, type 100 euros/an, d’autres fonctionnent à la séance avec par exemple 35 euros / séance, avec un maximum de rendez-vous à l’année défini par votre contrat (limite forfaitaire à ne pas dépasser chaque année).
Il vous suffit de demander à votre praticien une facture de vos rendez-vous et de la faire parvenir ensuite à votre mutuelle, pour vous faire rembourser à la hauteur de ce que prévoit votre contrat.
Je ne pourrais pas vous faire ici de liste des mutuelles concernées, car il serait difficile pour moi de la tenir à jour. Je vous laisse vous plonger dans votre contrat mutuelle ou passer un petit coup de fil à votre assureur pour découvrir votre prise en charge.
Facilité de paiement
Si vous souhaitez prendre rendez-vous chez une naturopathe, conscient que vous avez un pouvoir d’action sur votre santé, mais que vous rencontrez des difficultés financières à ce moment là, il me semble qu’il est toujours possible d’en parler avec votre naturopathe qui pourra vous proposer des facilités de paiement. Chaque praticien aura sa politique tarifaire et vous proposera ce qui lui semble juste.
J’ai d’ailleurs écrit un article sur les tarifs pratiqués par les naturopathes que vous pouvez découvrir en suivant ce lien.
Un investissement durable
Il est vrai qu’un rendez-vous chez une naturopathe peut représenter une dépense conséquente. Pourtant de mon point de vue, plus qu’une dépense, il s’agit d’un investissement sur le court et le long terme.
Cette pratique qu’est la naturopathie a pour principe d’individualiser le réglage alimentaire et les conseils délivrés. C’est-à-dire que vous apprendrez une bonne fois pour toute, ce qui est bon pour vous, comment profiter des forces de votre organisme et le soutenir là où il en a besoin.
Je dis souvent lors de mes conférences, que l’on fait presque tous des investissements immobiliers pour prévenir nos vieux jours, mais pourtant nous ignorons notre première et dernière demeure : notre corps. Lui aussi a besoin que nous nous y intéressons dès maintenant et pour notre avenir.